Les parcours de la Franconvilloise 2016

Le 100km départ Mours: https://connect.garmin.com/modern/course/12369227

Le 75 km départ Mours : https://connect.garmin.com/modern/course/12369123

Le 50 km départ Mours: https://connect.garmin.com/modern/course/12368951

Le 100 km départ Franconville: https://connect.garmin.com/modern/course/12368778

Le 75 km départ Franconville: https://connect.garmin.com/modern/course/12368289

Le 50 km départ Franconville: https://connect.garmin.com/modern/course/12368140

BRM 300 Mours/Dieppe AR le 9 mai

A l’issue du BRM de 200km le 28 mars, je ne voulais plus faire de longues distances, mais  je n’allais pas laisser tomber Didier. Et, après les 215 de Gerberoy samedi dernier, il passait me prendre à la maison à 4h ce samedi 9 mai. Comme d’hab en avance nous sommes à Mours pour 4h15 et un départ vers 4h30.

La météo apocalypse annoncée en début de semaine (pluie et orages) s’est bien améliorée. Ce sera sec et doux au départ puis vent contraire 25 à 50km/h à l’aller (et au retour mais ça, on verra plus tard) avec de rares gouttes et un peu de soleil.

Marc de Massy-Palaiseau s’est joint à notre binôme dès le départ pour son 1er 300. J’ai la pêche jusqu’au premier pointage après 75km à Songeons : que du grand plateau, la route est droite et sèche, la nuit ne gêne pas.

Ensuite ça se gâte un peu : c’est un toboggan avec un très fort vent de ¾ face. Marc peine dans les rampes. Heureusement Didier assure devant. 20 km avant Dieppe : une sympathique piste cyclable voie verte mais j’en ai marre : j’ai faim, Marc roule mieux que moi. Je n’avance plus jusqu’aux voies rapides toujours pénibles de la banlieue de Dieppe où l’espoir d’un restau me relance. Tamponnage du Brevet à l’office de tourisme et restau sur le port, en terrasse, au soleil et à l’abri du vent ! Presque le bonheur mais il en reste 150 bornes pour rentrer et avec plus de montées…

On se plante à la sortie de Dieppe : zone commerciale, 4 voies, trafic. Bref 15 bornes de purge en montée avec toujours ce maudit vent.

Comme souvent je digère mal mon repas : 50km où je vais ralentir notre trio. Un peu de pluie, Marc a aussi un coup de mou mais il s’engueule/se motive pour finir ce 300. C’est reparti à donf dans la descente vers Vascoeuil puis la longue montée vers le 3ème pointage à Lyons la Forêt où la terrasse, à nouveau au soleil, est un repos bienvenu avant les 80 derniers km et un vent réduit qu’on espère favorable.

On finit fort. On connait les routes, le vent est en définitive légèrement favorable.  Marc s’accroche. Le Vexin nous donne des ailes. Mours nous accueille vers 20h45 après 311km à 23,5 de moyenne avec environ 2000m de dénivelé. Il faut beau, doux et sec : un bonheur.

Patrick

Séjour cyclotouriste FFCT en Chine du 1er au12 novembre 2014

Quelques 250 français participaient à ce voyage, mais surtout nous étions bien représentés par nos deux cyclotes Ghislaine et Viviane qui ont participé à cette rencontre avec les cyclotouristes chinois . Un des buts de cette rencontre était d’établir des jumelages entre des clubs français et des clubs chinois. Vous aurez dans quelques jours une publication de leurs photos dans l’une de nos galeries.

« BRA 2013 » du groupe Randonneur,

Laurent et moi avions suivi consciencieusement l’entrainement montagnard programmé du calendrier. Nous étions prêt, il restait à s’adapter au climat régional en ajoutant quelques cols de légende, le Mont-Ventoux par Bédoin, l’Alpes d’Huez, la Croix de Fer et le Galibier pour Laurent. La météo était superbe, tout nous laissait entrevoir une randonnée de rêve.

Le destin en a décidé autrement. Il n’a pas voulu que nous soyons tous les deux au départ. En effet, Laurent n’a pas pu y participer par la faute d’une voiture imprudente qui l’a fait chuter au kilomètre trois de la descente du Galibier, lors de son dernier entrainement. Il était au summum de sa forme. Quelle déception pour lui, il avait ce projet en tête depuis un an et pour moi qui espérait être poussé par lui dans les derniers kilomètres du Galibier…

Je me devais donc de le réaliser pour deux ! Pas le faire deux fois mais de le réussir d’une manière exemplaire !

Dans le camping de Vizille, j’ai fait la connaissance de plusieurs personnes dont des couples qui participaient à l’épreuve en deux jours. Le faisant en une journée, je me sentais un peu seul depuis l’abandon de Laurent. Il y avait Patrick mais je savais qu’il voulait « carburer » dès le départ, ce qui ne me convenait pas. Un matin, le destin m’a joué un autre tour mais positif cette fois. Une personne inattendue est venue me voir, c’était mon ami Dominique Lamouller qui me cherchait dans le camping sachant que j’étais là par un ami commun. Il participait aussi à l’épreuve en une journée et nous avons décidé de partir ensemble.

Le jour « J » à trois heures pile du matin, avec une météo parfaite et une motivation déjà au sommet, nous étions positionnés devant un peloton consistant. J’ai essayé de trouver Patrick mais la nuit était trop sombre pour le voir. Il me doublera certainement pendant la montée du premier col (la Croix de Fer). À trois heures et une minute, nous avons démarré (un peu avant le départ officiel) mais le peloton nous a rapidement rattrapé. Nous sommes restés en tête pendant une trentaine de kilomètres avec un train assez rapide. Juste avant d’attaquer le col de la Croix de Fer, j’ai préféré ralentir légèrement et reprendre le rythme de croisière trouvé pendant les séances d’entrainement montagnardes. Mon ami Dominique (bon grimpeur) m’a lentement distancé mais je l’ai quand même revu quelques secondes au sommet du col. Sur les 25 km d’ascension, la pente variait de 7 à 14 %. Il fallait alterner entre la position assise et la danseuse pour se protéger les reins et éviter la lassitude. Pendant les cinq derniers kilomètres, les marmottes proches de la route nous encourageaient de leur sifflements aigus, et les chercher du regard nous faisait oublier les pourcentages.

Arrivé au col, j’étais encore très frais et je voyais déjà quelques coureurs rebrousser chemin, ceux qui ont mal géré leurs efforts. Un de mes amis a abandonné par manque de préparation alors qu’il venait de faire les 2 derniers Paris-Brest-Paris.

Mon copain Dominique partait déjà pour le prochain col (col du Mollard) mais je l’ai laissé partir. Après m’être bien restauré et profité de la convivialité ambiante, j’attaquais la descente. Assez rapidement, le col du Mollard nous à  présentait ces pentes. À peu près à mi-distance du sommet, sans aucun signe préalable, ma chaîne s’est brusquement cassée et j’ai failli perdre l’équilibre pour la rejoindre sur la route. A ce moment-là, on se pose beaucoup de questions, la chute de Laurent et éventuellement mon abandon…les montagnards en dérives…c’est là qu’il faut rester positif, plus ce sera difficile et plus la réussite sera belle !

Ce n’était pas très grave puisque le dérive-chaîne faisait partie des outils indispensables que j’avais toujours dans la sacoche de vélo. Une dizaine de cyclos me demandaient gentiment au passage si j’avais besoin d’un coup de main. Non bien sûr, puisque j’avais le matériel. Je fouillais donc mes sacoches pour le trouver et surprise…pas de dérive-chaîne…(il était tombé de la sacoche au pied de l’escalier du sous-sol, à Ermont)…cette fois j’avais besoin d’une aide, qu’un cyclo sympathique m’a donnée. Il m’a laissé son matériel qu’il récupérera à St-Michel de Maurienne.

J’enlève donc un maillon mais après vérification, je remarque qu’autour de l’axe réparé il y avait une déformation. Je supprime encore un maillon et m’aperçois que le suivant était dans le même état…Après examen de l’outil, je me suis aperçu que celui-ci n’était pas compatible avec cette chaîne. Pendant un instant j’ai eu une pensée à l’abandon au BRA d’Annecy de l’année dernière ou ma tige de selle avait cassée (aucune assistance de l’organisateur). Deux abandons d’affilé ce n’était pas concevable. Il ne me restait qu’une solution, essayer d’atteindre St-Michel de Maurienne avec cette chaîne détériorée et avoir accès à l’assistance mécanique du BRA. Je l’ai encore bricolée un bon moment pour l’aplatir au maximum et augmenter mes chances de réussite.

Je suis donc parti très prudemment et surtout, sans forcer dans les gros pourcentages et ai réussi miraculeusement à atteindre la destination. J’avais déjà perdu beaucoup de temps. Le dépanneur bénévole (un fabriquant de vélo) m’a confirmé que j’avais eu beaucoup de chance d’arriver jusque-là. Il a supprimé un maillon de plus et j’ai enfin pu rendre l’outil à son propriétaire. Même s’il n’était pas adapté à ma chaîne, il m’avait permis d’arriver jusque-là. Le dépanneur m’a conseillé de mettre une « Shimano Ultegra », ce que j’ai fait à peine revenu de vacances.

Je suis donc parti confiant et rassuré. J’aurai été très déçu de ne pouvoir terminer après l’abandon de Laurent. D’une manière prudente et avec une petite crainte en arrière-pensée, j’ai abordé la montée du col du Télégraphe. 7 à 8 % sur une quinzaine de kilomètres, mais bien régulier. Je les ai montés avec un rythme de métronome en admirant ces beaux paysages qui ont meublé toute mon enfance.

Ces rêveries m’ont emmené au pied du dernier col, le légendaire Galibier. Le fait de le monter en fin de parcours ne pouvait qu’accentuer la difficulté. J’ai donc baissé un peu la cadence par prudence, sachant que les huit prochains kilomètres étaient costauds. Après les deux premiers, je commençais à doubler du monde et pourtant, sans accélération. J’avais ainsi la preuve que l’entrainement montagnard n’avait pas été inutile. En effet, j’ai même accéléré dans les trois derniers kilomètres (à partir du point de chute de Laurent) avec le sommet en point de mire. Dans les 500 derniers mètres un cycliste sur trois terminait à pieds. Quel bonheur de vaincre le Galibier dans ces conditions. Les marmottes étaient toujours là à nous encourager.

Je suis bien resté une demi-heure au sommet pour profiter pleinement de l’ambiance et du panorama, sans oublier d’être le photographe pour les autres participants.

La descente du Lautaret et le retour sur Vizille ont été effectués avec la satisfaction du devoir accompli. Je m’en sortais bien malgré les problèmes mécaniques. Cela signifie bien qu’il y a toujours de l’espoir pendant les moments difficiles.

Ma plus grande satisfaction est que sans être un bon grimpeur, j’y suis arrivé avec un entrainement adapté.

Il restait la boucle supplémentaire du super BRA mais malgré ma bonne forme, j’ai préféré y renoncer en fonction de l’état de la chaîne et du pédalier qui commençait lui aussi à craquer. Je suis donc rentré directement et j’ai donc bouclé les 70 derniers kilomètres de descente avec le plateau de 34, la chaîne étant trop courte pour passer le 50 dents. À ce moment-là, mes jambes moulinaient comme un ventilateur…

Dominique m’attendait à l’arrivée. On a pu faire une fête méritée avec nos autres amis du camping, qui nous attendaient avec impatience.

La prochaine édition se fera dans l’autre sens et j’espère bien y participer, avec Laurent bien sûr, un dérive-chaîne et un maximum d’amis même non-grimpeur.

Carnet de route vers, autour et sur le Ventoux (Commenté par Patrick)

Mardi 11 Juin : Départ 5h30 avec la BM des « manouches » pour Philippe, Daniel, Georges et Yves et L’Espace des « rangés » pour Bruno, Joël et Patrick.

Après avoir donné à boire à la BM et aux autres : c’est la Provence, le restau en terrasse au soleil avec le Ventoux en perspective : le bonheur. Michel a nos clefs : instal, piscine ou 600 m de dénivelé sous le cagnard pour 2 masos (devinez qui..), courses, resto  pâtes où l’on fait déjà pleins de km et plusieurs fois le Ventoux puis dodo.

Mercredi : Tour du Ventoux par les Côtes du Rhône (c’est dur de retenir certains) puis les magnifiques « gorges de la Nesque ». Georges avoue ses limites mais Joël se découvre en forme. Néanmoins cela effraie pour faire le Ventoux le lendemain. Le soir : c’est pâtes à volonté  à la « maison ».

Jeudi : Tour de décontraction prévu. Bruno et Patrick partent finalement seuls vers le Ventoux par Sault dont la route est en réfection. Chaud et pas très vite mais tout passe bien.  Haaa… la descente vers Malaucène à donf ! Pendant que les autres sont au restau et cherchent une cassette de 29 dents pour demain alors qu’ils l’ont déjà.

Vendredi : Avec  cassette/chaîne neuve pour Philippe, c’est parti à 6h30 pour le Ventoux par Bédouin où il jette aussi 1 pneu et 1 chambre à la poubelle. Après cette pose technique et photos : chacun roule à son rythme avec ou sans pause vers le sommet. Puis une descente d’enfer où (encore) Philippe entraine Daniel dans la forêt à 80km/h sans dommages ! Ouf ça a été chaud ! Heureusement, le restau de Malaucène est super et on y reviendra le lendemain. Le soir c’est un gastro fin à Entrechaux.

Samedi : La fatigue se fait sentir. Seuls Bruno, Philippe et Patrick font un circuit vers les « Dentelles de Montmirail » et copains avec des cyclos de Mornas, avant une sieste quasi collective et la piscine.

Dimanche : 5h30 c’est hélas parti pour le retour.

La FRANCONVILLOISE 2013

  • Le 19 Mai c’était la 13ème FRANCONVILLOISE

Les conditions climatiques défavorables se sont renouvelées pour la troisième année consécutive.
165 participants ont bravé les intempéries et nous les remercions vivement.
Nous sommes confiants pour la prochaine édition qui aura lieu LE DIMANCHE 18 MAI 2014.