Dimanche 10 mai 2015, 7h du matin
Nous nous étions donné rendez-vous au stade avec Viviane, Ghislaine, Luc et moi pour notre grand périple : Franconville-Gerberoy. En attendant Viviane, nous avons discuté quelques minutes avec Michel, qui partait, lui, au rendez- vous de 7h30 à la mairie pour la sortie Hebdomadaire. Puis, nous sommes partis. Très motivés : Luc avait la carte et le GPS, et Ghislaine avait réussi à obtenir le parcours.
Au départ, tout était merveilleux : le soleil qui se lève sur les champs du Vexin : brume, lièvres qui cavalent, perdrix qui sautillent et même des faisans…. Un seul mot me vient : MAGNIFIQUE !
Luc devant, avait quelques problèmes avec son GPS, qui se sont résolus très vite. Il avait fier allure notre guide.Pendant ce temps- là, derrière son dos, vous vous en doutez, ça papotait dur !!!!
Mon premier 200km, après 5 ans de club, enfin ! J’attendais ce moment depuis longtemps. Après 80 km, nous avons commencé à ressentir les premiers signes de fatigue : il était environ 11h, on attendait avec impatience l’arrivée à Gerberoy.Moins de force dans les jambes, la faim qui pointe, le ciel qui devient gris….Nous commençons à peiner sur ce parcours Hyper vallonné : une côte, une descente, une côte, une descente, tout ça n’a pas de fin (ou de faim !).En plus, nous faisons une erreur de parcours qui nous fait grimper 5 côtes en plus et 4 km de trop…. Cela nous achève et nous arrivons tant bien que mal à midi et demi à Gerberoy avec 108 km au compteur.
Tout le monde se dit : « va-t-on réussir à rentrer maintenant ? ». N’y pensons pas tout de suite car la pause s’impose ! Une bonne halte dans un petit restau du village provoque à Viviane un coup de barre mémorable!
A 14h20 nous remontons tant bien que mal sur nos vélos (nous avons un peu de mal à nous asseoir !), et nous voilà repartis… Les débuts sont plus que laborieux car nos muscles ont refroidis, nos cuisses sont dures comme du bois et nous avons du mal à avancer et à nous motiver…. Puis, une fois la digestion passée, l’énergie revient mais nous décidons tout de même, sagement (et surtout parce que Viviane a du repassage à faire le soir !), de raccourcir le retour. Le soleil est de retour et tape fort ; le vent s’est levé et mon espoir de rentrer en milieu d’après –midi s’est vite évaporé !! Plus personne ne papote. Chaque côte devient compliquée, et je manque d’eau. A 17h, nous nous arrêtons à Méru pour une petite pause et des gens de la ville nous remplissent gentiment nos gourdes. Il nous reste une quarantaine de km, ça va être le plus dur. Les côtes de Vallangoujard et Méry (en entier) ont eu raison de nous et c’est en bien piteux état mais heureux que nous sommes finalement arrivés à Franconville aux environs de 18h45…..avec 190 km au compteur et plus de 1300m de dénivelé positif.
Alors oui, c’était très difficile mais en attendant, Viviane et moi sommes prêtes pour Versailles–Chambord et Ghislaine et Luc sont prêts à affronter les cols de Corse !!!
Ps : un merci spécial à Luc, qui a su nous guider comme un chef et qui a aussi supporté nos bavardages !